Voilà depuis un peu plus de quatre ans , le Responsive Web Design (RWD) s’installe et avec lui des outils tels que le html5, css3, bootstrap, blueprint, etc. Tout cela est formidable, mais je ne vous parlerai pas de techniques car il me semble plus intéressant de parler de l’évolution d’un métier, d’une pratique, d’un processus de travail. Webdesigner est un métier. Il a ses procédures, ses codes et ses habitudes. Je ne vous parlerai pas non plus de méthodologies « SCRUM » dans les « sprints » de création « UX/UI ». Concrètement être web designer il y a encore quelques temps c’était prendre un brief, récupérer des story-boards, réaliser les screens psd des différents parcours et faire autant de modifications que nécessaire pour les finaliser avant que l’équipe d’intégration prenne le relais.
Aujourd’hui avec l’évolution du web et la notion de « responsive » ce n’est plus tout à fait la même histoire. Effectivement, comment représenter un site web responsive (ou pas) avec une multitude d’éléments visibles ou non selon les différentes résolutions sans tomber dans une surabondance de « screens », de modifications et de retours ? Prenons comme exemple Google+ : jamais personne ne pourra maquetter quelque chose comme ça sur Photoshop sans rencontre un million de problèmes.
La maquette statique a fait son temps et ce bon vieux Photoshop (que j’adore) n’est peut-être plus le meilleur des outils car le « Pixel Perfect » n’existe pas ! Nous concevons des scénarios dynamiques, nous devons donc créer des maquettes dynamiques.
Dans sa conférence « Designing in the browser »,Divya Manian nous dit que : « Les outils d’impression vous donnent une illusion de contrôle qui n’existe pas sur le Web ». Effectivement, par expérience je sais que des éléments créés pour ne jamais fonctionner ensembles peuvent interagir selon l’utilisation finale de l’internaute.
Alors comment prévoir tout cela dans un « psd » figé ? C’est impossible, il faut travailler directement en code pour voir les représentations graphiques sur les différents navigateurs et différents types d’écrans (desktop, mobiles, tablettes) et faire les modifications immédiatement dans les css et html.
La création graphique pour le web a encore de beaux jours devant elle. De nouveaux outils voient le jour pour aider le webdesigner dans ses tâches :
Et si tout cela vous plaît, vous pouvez supporter le célèbre Meteor project qui milite pour la création d’un outil de conception pour le web moderne. En effet, le métier de webdesigner évolue. Il faut s’adapter, devenir soi même responsive ! Il faut démontrer que notre maquette fonctionne et donc développer un système complexe de styles et le représenter dans un navigateur.
Le CSS est-il notre nouveau Photoshop ? Je pense que nous y sommes. La preuve en est aujourd’hui, nous travaillons avec les « web develloper tools » de nos navigateurs et nous explorons et modifions nos css en live. Sommes-nous intégrateur ? Sommes-nous designer ? Nous sommes webdesigners !
En apprendre plus / Références :