Avec les développements technologiques se développent également les possibilités pour les cybercriminels de nous causer du tort. Leur nouvelle cible ? Les domaines .ai.
À l’instar des domaines .fr pour la France, les domaines .ai étaient initialement utilisés par les résidents de l’île d’Anguilla, territoire britannique d’outre-mer situé dans les Caraïbes orientales, tout près de la Guadeloupe et de la Martinique.
Avec le développement de l’intelligence artificielle, certains ont su repérer que les domaines .ai pouvaient également servir leurs intérêts. En effet, dans l’univers de l’informatique, le sigle AI est identifié comme l’abréviation d’Artificial Intelligence (intelligence artificielle). On peut citer stability.ai, x.ai et character.ai d’Elon Musk, ou encore google.ai et facebook.ai, qui redirigent les visiteurs vers les pages de leur entreprise axées sur l’IA.
D’autres ont toutefois décidé d’aller encore plus loin, et pas nécessairement de la meilleure des manières. Selon un récent rapport de CSC, les litiges concernant des extensions .ai en 2023 ont augmenté de 350 % par rapport à 2022. Pourquoi ? Parce que les cybercriminels profitent d’une aubaine : l’extension de domaine .ai est sans restriction d’enregistrement.
Résumons : je suis une personne malintentionnée qui souhaite causer du tort à une grande marque (pour une raison ou pour une autre, que je souhaite porter atteinte à sa réputation ou lui extorquer de l’argent).
Je vérifie rapidement sur internet si cette marque a réservé toutes les extensions disponibles pour son nom de domaine. Je précise, la marque exploite un domaine .com et plusieurs domaines nationaux (.fr, .de, .es, etc.). Mais a-t-elle pensé à réserver toutes les extensions ? .eu, .biz, .info, .org, .ai ? Même si elle ne les utilise pas ?
Bingo, je vois que le domaine .ai est disponible, je m’empresse de créer un site au nom de la marque, en choisissant quelque chose qui pourrait se confondre avec son nom de domaine officiel. Personne ne se doutera qu’il s’agit d’une arnaque ! Les internautes vont voir le nom de la marque, ils auront confiance, et je pourrai, au choix, y intégrer des annonces rémunérées au clic, les basculer sur du contenu qui ridiculise la marque ou encore injecter un malware dans leur appareil pour continuer mes malversations.
Et ce n’est pas tout : fraude en ligne, phishing, pointage vers des publicités, redirection vers un site web en direct non associé au détenteur de la marque, interceptions d’e-mails, téléchargement de versions non fiables d’applications… La liste est longue ! Il s’agit d’une grande marque, et pourtant ! Elle ne mesure pas les torts que je peux lui causer.
Si vous ne souhaitez pas vous retrouver dans la même situation, en protégeant votre marque et en évitant le cybersquatting, accédez à notre article dédié.
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