Vous le saviez, vous, qu’un nom de domaine, ça pouvait expirer ? Moi non !
Lundi matin, 9h, me voici au bureau. Comme tous les lundis, dur de se remettre dans le bain, j’allume mon PC et je vais me faire un café. Quelques minutes plus tard, je parcours la centaine d’e-mails qui m’attend (j’ai oublié de préciser que j’avais pris mon vendredi), et là, à mon grand étonnement, je tombe sur un message qui m’indique que mon nom de domaine a expiré.
J’oscille entre pleurs, cris et effarement… Je pensais l’avoir acheté à vie ! Ou alors j’ai manqué l’e-mail de renouvellement… Si j’avais su, j’aurais vérifié mon nom de domaine dans le Whois de mon registrar.
Vite, Google, dis-moi que tu as la solution !
Bon, je crois avoir trouvé, apparemment, il faut que je me mette en rapport avec mon registar. J’ai encore une chance de le récupérer si je fais vite.
Heureusement, mon registar Amen.fr offre la possibilité de tout gérer via mon espace client, pas besoin d’envoyer plusieurs e-mails ou de planifier un rendez-vous. Mais il faut tout d’abord que je vérifie si mon nom de domaine gratuit entre bel et bien dans les cases. C’est bon, il s’agit d’un nom de domaine .fr !
Je comprends rapidement que mon nom de domaine est en période de grâce (Grace Period). Je peux, en tant que titulaire, le renouveler pendant 5 jours. On va me facturer, mais c’est mieux que de le perdre complètement ! Vous imaginez si mon site devenait inaccessible du jour au lendemain ? Et puis, je perdrais accès à mes adresses e-mail ! Impossible !
Ça va, après ce délai de 5 jours, mon nom de domaine passe en période de rédemption (Redemption Period), ce qui me laisse 30 jours de plus. Mais bon, comme je veux éviter des frais trop élevés, je préfère m’en occuper de suite. Sinon, il sera en attente de suppression (Pending Delete Period) et je ne pourrai plus rien faire du tout. Mon nom de domaine redeviendra alors libre et disponible, et quelqu’un d’autre pourra l’acheter.
C’est fait, mon nom de domaine est renouvelé, ouf !
En parcourant Internet, j’ai vu que certains registars offraient également des services de récupération par l’achat, en négociant avec le nouveau propriétaire, de récupération administrative, en faisant appel de la décision suite à un cybersquattage ou une usurpation d’identité, et de récupération par voie légale, en ayant recours à des experts juridiques. Je n’en ai pas eu besoin cette fois-ci, mais je saurai à l’avenir que ça existe