Découvrez le témoignage d’un de nos clients e-commerce avec l’interview d’Alain Nouet, responsable de l’entreprise Socodem (Kamicasa.com) fondé en 1998. Après un peu plus de 10 ans à vendre en direct, l’entreprise s’est tourné vers la vente en ligne en 2010. Spécialisé dans la vente de meuble de qualité réalisé « avec des méthodes d’hébénisterie traditionnelles« , Alain Nouet a su développer son commerce grâce à internet et la vente en ligne. il partage avec nous son expérience :
Pouvez-vous vous présenter et présenter votre activité ?
NOUET Alain , entreprise SOCODEM S.A.S créée en 1998
Quelle est l’histoire derrière votre boutique ? Comment en êtes-vous venu à vendre ces produits ?
Simplement parce que nous entendions dans nos magasins des clients nous parler de leurs recherches de produits sur le Net et que nous sentions le développement à venir du e-commerce.
Comment avez-vous commencé ?
Nous avons commencé sous l’impulsion d’un fournisseur qui a été partie prenante dans notre expérience sur le WEB.
Depuis combien de temps vendez-vous vos produits sur le Net ?
Depuis janvier 2010.
Cela faisait-il partie de votre projet initial ? avez-vous commencé par la vente en ligne ?
Non, notre métier à la base est la vente en magasin dont nous avons l’expérience depuis près de 40 ans.
Qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir une boutique en ligne ?
Le comportement des clients en magasin.
Quels sont les éléments/évènements qui vous ont décidé à vous lancer ?
La stagnation puis la baisse progressive des ventes magasin.
Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez effectué une vente ? Quel était le produit ?
Notre impression à la première vente était d’avoir ajouté clairement une vente à notre potentiel de vente essentiellement local. D’un coup, notre champ d’action devenait la France entière avec aussi des concurrents d’un nouveau genre. Ce produit était un meuble vestiaire.
Comment avez-vous choisi votre prestataire e-commerce ?
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir Amen.fr ? C’est le témoignage d’un client d’Amen qui nous a poussé à choisir ce partenaire.
La vente en ligne est-elle votre source de revenu principal ?
Non, mais un « complément “intéressant et en constante progression qui nous conduit de plus en plus à faire du magasin le showroom du site.
Sur quel type de marché vous positionnez-vous (niche, forte concurrence…) ? Comment vous démarquez-vous de vos concurrents ?
Nous occupons une niche de marché. Nous nous démarquons de nos concurrents par une forte réactivité en termes de délais de livraison, la plupart travaillant surtout à la contremarque. Par ailleurs, nous utilisons la notoriété nationale de notre principal fournisseur.
La concurrence sur votre marché a-t-elle eu une influence sur votre lancement en ligne ?
Oui et l’obligation de définir de nouvelles règles commerciales avec nos fournisseurs à tel point qu’aujourd’hui, nous distinguons nettement les fournisseurs partenaires de notre site et les autres. La 2e catégorie dans notre projet global est vouée à la marginalisation dans notre système de vente.
En combien de temps avez-vous mis en place votre boutique en ligne entre le moment où vous avez eu accès à l’outil et le moment où vous avez mis en vente votre premier produit ?
3 mois
Combien de produits votre boutique possède-t-elle ? Combien de catégories et de sous-catégories ?
Environ 300 produits, 10 catégories et 50 sous catégories
Combien de fois par mois/semaines/jours mettez-vous en ligne de nouveaux produits ?
Environ 3 fois par mois. Le turn-over des produits n’est pas pour nous un objectif, encore moins une priorité.
Utilisez-vous l’outil de gestion de stocks en ligne ou utilisez-vous en local un logiciel tel qu’EBP avec la liaison à votre boutique en ligne ? Ou fonctionnez-vous en flux tendus ?
Nous fonctionnons avec un logiciel simple (CIEL) qui est celui de notre magasin. Nous travaillons avec un stock prioritaire sur les articles du site.
Quels outils marketing utilisez-vous le plus ? Ventes croisées, newsletters, etc.
Publicité sur Adwords et relais dans la PQR pour accentuer les ventes en régional.
Qu’est-ce que cela vous apporte en plus ?
Un potentiel client national auquel nous n’aurions pas accès avec le seul magasin.
Disposez-vous d’un blog ou d’un forum en plus de votre boutique ?
Non.
Utilisez-vous les réseaux sociaux pour promouvoir votre boutique et vos produits ?
Non.
Quelles méthodes de paiement avez-vous mises en place ? Quelle est celle la plus utilisé ?
PAYPAL (15 %), CYBERMUT (Crédit Mutuel) (60 %) (et virement direct de banque à banque : 15 %).
Quels modes de livraison proposez-vous ? Quel est celui le plus choisi ?
Livraison en Messagerie (différentes variantes) par Calberson France.
Intégrez-vous le prix de livraison à vos produits pour proposer la livraison gratuite, ou est-ce gratuit au-delà d’un certain seuil de commande ou encore est-ce une tarification normale ? Pourquoi ce choix ?
Nous avons pratiqué la livraison gratuite (sans possibilité de l’intégrer au prix de vente) et aujourd’hui nous pratiquons un forfait à 5 vitesses selon les régions qui est la formule la moins onéreuse et la mieux comprise par les clients qui sont de moins en moins dupes sur la notion de livraison gratuite pas plus que sur celle de Crédit gratuit par exemple. D’autre part, notre forfait transport incite le client à augmenter le volume de sa commande (ce qui dilue le coût du transport).
Avez-vous réalisé le design de votre boutique seul ou avez-vous fait appel à quelqu’un pour avoir un rendu aussi poussé et personnalisé ?
Nous avons fait appel à quelqu’un dont c’est la spécialité.
Utilisez-vous les intégrations aux places de marché ? Dans quelles proportions cela influence-t-il votre chiffre d’affaires ?
Non pour une question de coût. Nous avons l’impression de nous faire racketter par des gens qui ne connaissent pas la réalité de notre travail et qui eux font un métier qui nous semble un peu trop ‘facile’.
Quel est votre point de vue sur l’avenir du E-Commerce ?
Notre opinion est que c’est une évolution (pour ne pas dire une révolution irréversible). Pour nous (du moins dans notre spécialité du meuble) l’avenir appartient à ceux des groupes qui sauront utiliser la base d’une implantation nationale (ou au-delà) de leurs magasins pour en faire des points relais ou showroom de leur site ce qui concilie le souhait des clients de pouvoir voir et toucher le produit, se rassurer par un distributeur clairement identifié géographiquement. C’est pourquoi nous pensons aussi qu’à terme ne subsisteront que les gros soit que les petits (sans concept original) ou avec des moyens financiers limités disparaitront d’eux-mêmes, et ceux qui aurions une idée originale n’auront d’autre choix que de se rapprocher ou de se vendre à de plus gros qu’eux qui leur apporteront une capacité de développement. Pour l’heure, il est encore possible de faire la guérilla, mais c’est que nous sommes encore pour quelque temps dans la phase pionnière de la vente en ligne, mais nous rentrons déjà très vite dans la phase de regroupements, de rapprochements et d’optimisation des concepts avant d’entrer (avant 5 ans) dans la phase de saturation du marché où ne survivront que les grands groupes organisés et musclés financièrement. C’est ni plus ni moins le cycle qu’a pu connaître la grande distribution depuis ses débuts.
Pour plus d’informations sur :
Kamicaza : Kamicaza.com
E-commerce Amen : www.amen.fr/ecommerce